Biographie

 

Natacha Panot

“Il croyait à des séries infinies de temps, à un réseau croissant et vertigineux de temps divergents, convergents et parallèles. Cette trame de temps qui s’approchent, bifurquent, se coupent ou s’ignorent pendant des siècles, embrasse toutes les possibilités. Nous n’existons pas dans la majorité de ces temps ; dans quelques-uns vous existez et moi pas ; dans d’autres, moi, et pas vous, dans d’autres, tous les deux. Dans celui-ci, que m’accorde un hasard favorable, vous êtes arrivé chez moi ; (…) dans un autre, je dis ces mêmes paroles, mais je suis une erreur, un fantôme. »                         Jorge Luis Borges « Le jardin aux sentiers qui bifurquent » in Fictions

Natacha Panot est sculpteur.

La richesse et la force de son œuvre s’enracinent dans un ensemble complexe de symboles, de références, de clichés aux interprétations si plurielles que la lire au travers d’une grille symbolique commune serait se risquer à une multiplicité de contresens. Elle développe sa symbolique dans un système cadré, rigoureux et ritualisé, méthodique et étayé par des dessins, les croquis des carnets, des photographies. Structurée comme le sont les œuvres par les armatures.

D’abord les captures du regard. Avec la volonté affirmée d’explorer le dehors. Dans le métro, dans le bus, autour de la table, saisir les choses, les gens, faire sien le précaire, le transitoire, les temps courts du vécu, de grâce ou de chaos, qui, dans les temps de l’œuvre ne vont cesser de se développer. Prédation, même si, à la manière d’un work in progress, elle bâtit une œuvre généreuse et ouverte. Et s’il y avait un mot clé, ce serait celui d’altérité.

Le corpus comprend, les « Tables » dont les « Morning Landscape », les « Fractures » qui regroupent les têtes, les portraits, les bustes, les figures, les figurines, le « Bestiaire » …

Tout esthétisme est banni, les effets, abolis. Cependant, la dimension poétique de l’œuvre est accentuée par l’usage presque exclusif et tenace des blancs et des noirs, jamais vraiment blancs ni vraiment noirs d’ailleurs. La terre sèche ou cuite, blanche, la cire, sombre, le plâtre, les vinyles fondus des disques, sont parfois utilisés pour un rendu de sculpture traditionnelle mais le plus souvent, ces matériaux servent à des assemblages très hétérogènes. En des formats qui vont de la miniature à la taille humaine, et plus grands encore, tout récemment.

Les « Tables », possible que soient présents à l’esprit, la Cène, bien sûr, mais aussi la table à dissection de Rembrandt, les « tableaux-pièges » de Daniel Spoerri mais surtout et simplement la table des repas quotidiens, la table et ses cultures différentes, métissées et appréhendées par l’artiste, à Paris à New-York, en Nouvelle-Zélande…

Les Tables… elles vont par trois, chaque scène mise « au carreau » : avant le repas, pendant le repas, après le repas. S’asseoir autour de la table, soi et les autres, familles, amis, de toutes les générations, pour échanger ou pas, avec ou pas le désir d’une fusion espérée ou non, réalisable ou non, avec la possibilité de l’entente mais aussi du cataclysme des passions.

« There’s a good tradition of love and hate staying by the fireside » chante Tanita Tikaram, oui, un vaste spectre allant du cauchemar à la féérie, de l’ordre au chaos, que Natacha Panot explore sans affects, où les objets ne sont que les marqueurs des interactions humaines, concrets mais soustraits, recouverts par le blanc de la nappe, ou étouffés comme les sons par le noir des vinyles fondus. Pas de reliefs visibles sur ces Tables. Des fragments de temps, d’énergie, qui vont prendre place, avec tous les autres, passés ou à venir, dans une trame de temps. Et dans la transition d’un état à un autre, le silence, blanc.

Les sculptures du « Bestiaire », sont présentées soit à la verticale comme des tableaux de natures mortes au gibier, soit à plat pour les formats les plus petits. Des œuvres sombres qu’elles soient banches ou noires car elles exhibent une collection d’animaux chassés, tués, surmontés du crochet où on les pend pour les exposer, où jadis on les laissait faisander avant d’être consommés, croc menaçant qui symbolise ce qui les fixe dans l’immobilité de la mort, tandis que d’autres bêtes, sous cette menace, échappent encore pour l’heure, à l’extinction annoncée. Tout est gibier en définitive, lapins, chèvres, oiseaux, pingoins, insectes.

Les « Fractures », le « Bestiaire », des morceaux de corps comme des blasons, des trophées d’animaux ou des trophées révolutionnaires, des massacres de toutes ces bêtes, victorieusement exposés, tout ici parle de démembrement, de destruction, de mort. Or l’œuvre de Natacha Panot portée par son insatiable curiosité et un optimisme qui traverse l’accident, transcende le noir et le blanc, livre les traces laissées par les conflits, des hommes les uns avec les autres, avec eux mêmes, avec les animaux, avec le temps. Elle ne fait pas une revisitation tragique de l’histoire grande ou petite, elle éprouve, elle recueille et fait naître des « physionomies plastiques ». Et dans l’atelier, entourée de l’armée des têtes érigées sur leurs tiges, aux visages blancs si divers, à l’intensité concentrée sous le capuchon de cire brune, qui se posent là, volontaires, vivantes, accompagnée par les animaux du Bestiaire, qui s’arrachent de la glaise noire ou blanche, on comprend comment, par quelle vigueur, elle contourne le tragique.

Les plis sur les visages à l’épiderme vieilli, les plis des corps, les plis des nappes obstinément blanches, qui renferment des strates de secrets, de blessures, de rires, les plis des évènements, elle les expose pour qu’ils fassent œuvre.

C’est un chasseur, Natacha Panot, de têtes et d’étants, elle chasse, elle braconne, elle attrape et elle construit avec détermination et une féroce énergie une œuvre comme un constat. Parce que chasser c’est aussi se projeter vers l’avant.

 

Annie Gouedard,

Critique d’Art

Natacha Panot

“He believed in an infinite series of times, in a growing, dizzying net of divergent, convergent and parallel times. This network of times which approached one another, forked, broke off, or were unaware of one another for centuries, embraces all possibilities of time. We do not exist in the majority of these times; in some you exist, and not I; in others I, and not you; in others, both of us. In the present one, which a favorable fate has granted me, you have arrived at my house; […] in still another, I utter these same words, but I am a mistake, a ghost.” Jorge Luis Borges, Labyrinths.

Natacha Panot is a sculptor.
The rich diversity and power of her work is rooted in a complex network of symbols, references, and clichés with such multiple interpretations that reading her through a shared, symbolic network would be risking a multiplicity of misinterpretations. She develops her symbolism within a framed, rigorous, methodical, and ritualised system, which is maintained through drawings, notebook sketches, and photographs. These supporting frameworks thus structure the works.
Firstly, the way she captures gazes, with the affirmed desire to explore out of doors. In the metro, bus, around the table, capturing things and people, adopting the precarious, transitory, short-lived moments, grace or chaos, which, in the temporality of the artwork are endlessly developed. Her work is predatory, even though, in the manner of a work in progress, she constructs a generous and open corpus. If it had a keyword, it would be “otherness”.
The corpus includes: the Tables series including Morning Landscape; the Fractures that bring together the heads, portraits, busts, figures, and figurines; and the Bestiary…
All aestheticism is banned and effects are abolished. And yet the poetic dimension of the work is accentuated by the almost exclusive and tenacious used of whites and blacks – which are never truly white or truly black, for that matter. White fired or dried clay, dark-coloured wax, plaster, and melted vinyl records are sometimes used for traditional sculptural ends but usually these materials are used to form the most heterogeneous assemblages. In formats ranging from miniatures to life-size and, recently, larger still.
The Tables might be reminiscent of The Last Supper, of course, but also Rembrandt’s dissection table, Daniel Spoerri’s “trap-pictures”, but above all and quite simply everyday dinner tables of various (and combined) cultures, as experienced by the artist from Paris to New York, to New Zealand…
The Tables come in threes, with each scene like a snapshot: before, during, and after the meal. Seated around the table, oneself and others, families, friends, of all generations, talking or silent, with the desire to merge or not, with potential fulfilled or unfulfilled, with possibilities for consensus but also for the cataclysm of passions.
“There’s a good tradition of love and hate staying by the fireside,” sings Tanita Tikaram. Yes: a vast spectrum ranging from nightmares to enchantment, from order to chaos, which Natacha Panot explores dispassionately, in which the objects are no more than the markers of human interactions, concrete but diminished, coated in the white of the tablecloth, or smothered like the sounds of the melted vinyl records. There is no visible relief on these Tables. Fragments of time, energy, that will settle in, with all the others, past or future, within a temporal framework. And in the transition from one state to another, there is silence, emptiness.
The sculptures from the Bestiary are presented either vertically, like still lifes featuring game, or flat, with respect to the smallest formats. These are dark works whether they are white or black, since they exhibit a collection of hunted, slaughtered animals, mounted on hooks where they hang for all to see, where they were once left dangling before they were consumed, a threatening bite that symbolises that which freezes them in the immobility of death, while other beasts associated with this threat are still – for now – able to escape the forecast extinction. Clearly, everything is becoming game: rabbits, goats, birds, penguins, and insects.
The Fractures, the Bestiary, body parts and coats-of-arm alike, animal trophies or revolutionary trophies, the massacres of all these animals, displayed victoriously – everything here expresses dismemberment, destruction, and death. Yet Natacha Panot’s work, borne by her insatiable curiosity and optimism that overcomes accident, transcends black and white, presents the traces left by conflicts, among humans, with animals, or with time. She does not undertake a tragic return to history writ large or small, she simply experiences, contemplates, and creates “plastic physiognomies”. In the studio, surrounded by the army of heads mounted on their rods, with such varied white faces, with intensity concentrated beneath the lid of brown wax, poised there, open, alive, accompanied by the animals of the Bestiary wrought from the black or white clay, we can instinctively grasp the kind of energy she deploys to circumvent tragedy.

The folds of the faces with their old epidermis; the folds of the bodies; the folds of the obstinately white tablecloths, which seal up layers of secrets, wounds, laughter; and the folds of events – she displays them all so that they form a corpus.
It is with the action of a hunter – of heads and of states – that Natacha Panot hounds, poaches, ensnares, and constructs an observational body of work with determination and a ferocious energy. Because hunting also meaning propelling oneself forward.

Annie Gouedard
Art Critic

Natacha Panot
Née 1971
Vie à Paris – travaille à Montreuil

+33 (0)6.21.79.48.23
natacha.panot@yahoo.fr
natacha-panot.net

Représentée par la Galerie THREE EYES Wellington Nouvelle Zélande

2008 Victoria University Art History Wellington Nouvelle Zélande
2001 Diplôme The Art Students League of New York City USA

SOLO EXPOSTIONS

2018 Château de Kerninon Côte d’Armor
2018 Threeeyes Gallery Wellington Nouvelle Zélande
2017 Le Salon de Delphine Paris XI
2017 Threeeyes Gallery Wellington Nouvelle Zélande
2015 Threeeyes Gallery Wellington Nouvelle Zélande
2014 Galerie Le Moulin Pousset Vouvray-sur-Loire
2013 Galerie Superette Paris
2012 Utopicerie Paris
2012 Gallery Hayamim Israêl
2012 Galerie Bouillon d’Art Bordeaux
2011 Artist MuseumArtura Paris
2008 Gallery 91 Wellington Nouvelle Zélande
2008 Gallery Thistle Hall Wellington Nouvelle Zélande
2008 Gallery Thistle Hall Wellington Nouvelle Zélande
2006 Café Olive Wellington Nouvelle Zélande
2005 Gallery Thistle Hall Wellington Nouvelle Zélande

GROUPE EXPOSITIONS

2018 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal Montreuil
2018 Château de Kerninon Ploulech
2018 Galerie Au Passeur Lannion
2017 Atelier Blanc Lannion
2017 Galerie Motul-le Journée du Patrimoine
2017 Galerie Motul-le Rendez-vous aux Jardins
2016 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal Montreuil
2015 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal Montreuil
2014 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal Montreuil
2014 Galerie Motul-le Journée du Patrimoine Lannion
2014 Galerie Motul-le “retro expo” Lannion
2014 Gallery Threeeyes Wellington Nouvelle Zélande
2014 Galerie Le Moulin Pousset Vouvray-sur-Loire
2014 Gallery Visual Culture Nouvelle Zélande
2013 4ème Biennale du Livre Roissy Porte de France
2013 Marie X Paris
2013 Centre Culturel des Finances Paris Bercy
2013 Gallery Visual Culture Wellington Nouvelle Zélande
2013 Salon d’Art Saint Calais
2013 Galerie La gouge et le pinceau Paris
2013 Festival d’Arts Plastiques Château Bessé-sur-Braye
2012 Collectif des Arts Paris
2012 Gallery Hayamim Israël
2012 Galerie le Moulin Pousset Vouvray-sur-Loire
2012 Lille Art Fair
2012 Affordable Art Fair Brussels
2012 Galerie Bouillon d’Art Bordeaux
2012 Starter Gallery Paris
2012 Institut Culturel Français Israël
2012 Art Contemporary Galerie Croissant Bruxelles
2012 Galerie Bouillon d’Art Bordeaux
2012 Pop Up Atelier Paris
2012 Salon de l’Art Abordable Paris
2011 Association Mémoire de l’Avenir/Artist MuseumArtura Paris
2011 Association Mémoire de l’Avenir/Artist MuseumArtura Paris
2011 Collectif des Arts Paris
2008 Gallery EspaceK Paris
2008 Babel Marae Porirua Nouvelle Zélande
2008 Babel Centre Culturel Wellington Nouvelle Zélande
2008 Babel Gallery Upper Hutt Nouvelle Zélande.
2008 Gallery Island Bay Wellington Nouvelle Zélande
2007 Gallery Engine Room Massey School of Fine Arts Wellington New Zélande
2006 Gallery Grodentz Wellington Nouvelle Zélande
2006 Gallery Artupstairs New York State USA
2005 Gallery Grodentz Wellington Nouvelle Zélande
2005 Gallery Artupstairs New York State USA
2004 Gallery Vincents Wellington Nouvelle Zélande
2003 Gallery Wellington Institute of Technology Lower Hutt Nouvelle Zélande
2003 Inverlochy Art School Wellington Nouvelle Zélande
2003 Gallery Vincents Wellington Library Nouvelle Zélande
2001 Gallery The Art Students League New York City USA
2000 Gallery The Art Students League New York City USA
1999 Gallery The Art Students League New York City USA
1999 Gallery Io New York City USA
1998 Gallery The Art Students League New York City USA
1997 Gallery The Art Students League New York City USA

RESIDENCES

2018 Château de Kerninon Ploulech
2017 Gallery Threeeyes Wellington Nouvelle Zélande
2017 Galery Motul-le Pleumeur-Bodou
2015 Gallery Threeeyes Wellington Nouvelle Zélande
2013 Studio Scott Kennedy Wellington Nouvelle Zélande

PRESS

2018 Le Trégor
2018 Le Télégramme
2017 France Ouest
2017 Le Trégor
2017 Le Télégramme
2017 The Dominion Post Wellington Nouvelle Zélande
2014 Bordeaux Code
2014 Le Trégor
2014 Le Maine Libre
2014 France Ouest Vouvray-sur-Loire
2014 Le Petit Courrier
2014 interview radio contactfm72.org
2012 Le Maine Libre
2012 Ouest France
2012 interview radio https://www.youtube.com/watch?v=cztcn1bulFI

PRIX

2012 Collectif des Arts Paris

Natacha Panot
Born 1971
Lives in Paris – Works at Montreuil

+33 (0)6.21.79.48.23
natacha.panot@yahoo.fr
natacha-panot.net

Represented by the Gallery Treeeyes Wellington New Zealand

2008 Victoria University Art History Wellington New Zealand
2001 Diplôme The Art Students League of New York City USA

SOLO EXHIBITIONS

2019 Galerie Marie-Claude Duchosal Paris 
2019 Atelier Blanc Lannion
2018 Château de Kerninon Côte d’Armor
2018 Threeeyes Gallery Wellington New Zealand
2017 Le Salon de Delphine Paris XI
2017 Threeeyes Gallery Wellington New Zealand
2015 Threeeyes Gallery Wellington New Zealand
2014 Gallery Le Moulin Pousset Vouvray-sur-Loire
2013 Gallery Superette Paris
2012 Utopicerie Paris
2012 Gallery Hayamim Israêl
2012 GalleryBouillon d’Art Bordeaux
2011 Artist MuseumArtura Paris
2008 Gallery 91 Wellington New Zealand
2008 Gallery Thistle Hall Wellington New Zealand
2008 Gallery Thistle Hall Wellington New Zealand
2006 Café Olive Wellington New Zealand
2005 Gallery Thistle Hall Wellington New Zealand

GROUP EXHIBITIONS

2019 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal 
2018 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal
2018 Château de Kerninon Ploulech
2018 Gallery Au Passeur Lannion
2017 Atelier Blanc Lannion
2017 Gallery Motul-le Journée du Patrimoine
2017 Gallery Motul-le Rendez-vous aux Jardins
2016 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal Montreuil
2015 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal Montreuil
2014 Portes Ouvertes Montreuil Usine Chapal Montreuil
2014 Galerie Motul-le Journée du Patrimoine Lannion
2014 Gallery Motul-le Lannion
2014 Gallery Threeeyes Wellington New Zealand
2014 Gallery Le Moulin Pousset Vouvray-sur-Loire
2014 Gallery Visual Culture New Zealand
2013 4ème Biennale du Livre Roissy Porte de France
2013 Marie X Paris
2013 Centre Culturel des Finances Paris Bercy
2013 Gallery Visual Culture Wellington New Zealand
2013 Salon d’Art Saint Calais
2013 Gallery La gouge et le pinceau Paris
2013 Festival d’Arts Plastiques Château Bessé-sur-Braye
2012 Collectif des Arts Paris
2012 Gallery Hayamim Israël
2012 Gallery le Moulin Pousset Vouvray-sur-Loire
2012 Lille Art Fair
2012 Affordable Art Fair Brussels
2012 Gallery Bouillon d’Art Bordeaux
2012 Starter Gallery Paris
2012 Institut Culturel Français Israël
2012 Art Contemporary Galerie Croissant Bruxelles
2012 Gallery Bouillon d’Art Bordeaux
2012 Pop Up Atelier Paris
2012 Salon de l’Art Abordable Paris
2011 Association Mémoire de l’Avenir/Artist MuseumArtura Paris
2011 Association Mémoire de l’Avenir/Artist MuseumArtura Paris
2011 Collectif des Arts Paris
2008 Gallery EspaceK Paris
2008 Babel Marae Porirua New Zealand
2008 Babel Centre Culturel Wellington New Zealand
2008 Babel Gallery Upper Hutt New Zealand
2008 Gallery Island Bay Wellington New Zealand
2007 Gallery Engine Room Massey School of Fine Arts Wellington New Zealand
2006 Gallery Grodentz Wellington New Zealand
2006 Gallery Artupstairs New York State USA
2005 Gallery Grodentz Wellington New Zealand
2005 Gallery Artupstairs New York State USA
2004 Gallery Vincents Wellington New Zealand
2003 Gallery Wellington Institute of Technology Lower Hutt Nouvelle Zélande
2003 Inverlochy Art School Wellington New Zealand
2003 Gallery Vincents Wellington Library New Zealand
2001 Gallery The Art Students League New York City USA
2000 Gallery The Art Students League New York City USA
1999 Gallery The Art Students League New York City USA
1999 Gallery Io New York City USA
1998 Gallery The Art Students League New York City USA
1997 Gallery The Art Students League New York City USA

RESIDENCIES

2018 Château de Kerninon Ploulech
2017 Gallery Threeeyes Wellington New Zealand
2017 Galery Motul-le Pleumeur-Bodou
2015 Gallery Threeeyes Wellington New Zealand
2013 Studio Scott Kennedy Wellington New Zealand

PRESS

2019 Ouest-France
2019 Le Télégramme
2018 Le Trégor
2018 Le Télégramme
2017 France Ouest
2017 Le Trégor
2017 Le Télégramme
2017 The Dominion Post Wellington New Zealand
2014 Bordeaux Code
2014 Le Trégor
2014 Le Maine Libre
2014 France Ouest Vouvray-sur-Loire
2014 Le Petit Courrier
2014 interview radio contactfm72.org
2012 Le Maine Libre
2012 Ouest France
2012 interview radio https://www.youtube.com/watch?v=cztcn1bulFI

PRICE

2012 Collectif des Arts Paris